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Le libertinage






Au XVIIe siècle, un libertin était une personne affranchie de toute doctrine religieuse. Il était donc libre de penser différemment des enseignements de l’église. Un siècle plus tard, la notion de morale entre en compte dans la définition du libertinage. En effet, à cette époque, un libertin est un homme (ou une femme) qui « cède à ses instincts dans le but d’assouvir ses envies et ses désirs ». C’est à ce moment là que la sexualité entre en compte, car il s’agit de se faire plaisir sans tenir compte des bonnes moeurs, des règles sociétales. Cependant, les pratiques libertines telles que nous les connaissons existent depuis la nuit des temps : les Romains ou les Grecs (pour ne citer qu’eux) organisaient des orgies ou des banquets durant lesquels les moeurs étaient complètement libérées. Mais qu’en est-il du libertinage de nos jours ?



Aujourd’hui, la notion de libertinage ne laisse plus sous entendre une certaine liberté par rapport à la religion, mais une liberté dans la pratique sexuelle. Une liberté, oui… Mais avec cependant des règles et des codes. Le libertinage contemporain englobe tout un tas de pratiques, telles que l’échangisme, le mélangisme ou le candaulisme.


Voici une explication assez brève de ces différentes pratiques :


Lorsque l’on est en couple, l’échangisme consiste à échanger de partenaire avec un autre couple.


Le mélangisme consiste à se rapprocher et avoir des contacts avec d’autres individus, sans qu’il n’y ait de pénétration (caresses, attouchements, baisers, etc), hormis avec son partenaire.


Lorsque l’on est en couple et qu’une tierce personne vient s’ajouter, on parle de triolisme.

Le candaulisme est une pratique au cours de laquelle un homme prend du plaisir à regarder sa femme avoir des rapports sexuels avec un autre homme.

Le cotéacotisme consiste à avoir des rapports sexuels avec son ou sa partenaire, en étant physiquement proche d’un autre couple.


On peut citer aussi l’échangisme dans un couple bisexuel ; il y a dans ce cas plusieurs combinaisons possibles. Et pour finir, la fameuse « partouze », qui revient à avoir tout simplement des relations sexuelles en groupe, avec plusieurs partenaires.



Être libertin c’est pratiquer le sexe avant tout pour le plaisir et sans tenir compte de ce que la morale de la société dicte en général, mais il s’agit tout de même de se plier à certaines règles bien établies. En discuter longuement avec son partenaire est primordial : jusqu’où chacun a le droit d’aller, qu’est-ce qu’on a le droit de faire ou pas, afin d’éviter de mettre son couple en danger ou pire, d’aller jusqu’à la rupture. Avec une troisième personne, un autre couple ou un groupe, la philosophie est la même : arriver à un consensus afin que chaque individu se sente à l’aise dans cette situation, y soit de son plein gré et prenne du plaisir sans porter préjudice à une autre personne. Peu importe la situation, une bonne communication au préalable est essentielle.

Chanelle.



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