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Le célibat

Dernière mise à jour : 20 mai 2021


Pour le tout premier article de ce blog, il fallait que je commence par l’une des principales thématique du site : le célibat. Il n’y a jamais eu autant de célibataires dans le monde. En France, on parle même d’un véritable «célibat-boom», avec plus de 8 millions de personnes qui ne sont pas en couple. Pourquoi ? Les raisons sont multiples. Mais avant de continuer, il est important de mentionner que malgré la tendance d’une majorité qui pense qu’être heureux est synonyme de vie à deux, nombreux sont les individus qui s’accommodent très bien du célibat, tandis que d’autres en ont carrément fait le choix. ​ Tout d’abord, le nombre d’années d’études qui s’allonge chez les jeunes a tendance à retarder le fait de se mettre en couple et/ou de se marier. D’autre part, beaucoup de ces jeunes veulent « profiter au maximum » de leur jeunesse et ainsi faire tout un tas d’expériences avant de se « caser » et de mener une vie plus sérieuse et plus adulte. Il y a une tendance grandissante à vouloir être sûr de ne rien rater, d’avoir « vécu » au maximum, avant de se mettre en couple, comme si le couple représentait la fin de tout ce que la vie pouvait procurer d’amusant, d’enrichissant, d’exaltant ! Les gens se marient de plus en plus tard car ils attendent d’avoir une situation financière stable et d’être « prêts » dans leur tête. De plus en plus de couples préfèrent se pacser ou juste vivre ensemble simplement, sans le moindre engagement légal. C’est plus simple comme ça, on entend beaucoup dire : « le mariage, ce n’est qu’un bout de papier. Et puis, en cas de séparation, c’est beaucoup plus simple si on n’est pas marié ». Compte-tenu du nombre croissant de divorces, de famille recomposées et de famille monoparentales, ces arguments ont du sens. ​ La conception du mariage et du couple a tellement évolué durant les dernières décennies que la notion de « sacré » a disparu, du moins, dans le monde occidental. On se marie à l’église, plus pour le décor ou pour faire plaisir aux parents, que pour réellement se dire « oui » solennellement devant Dieu. Et puis comme je l’ai mentionné plus haut, on divorce beaucoup aussi… Parce qu’aujourd’hui, on ne reste pas en couple par obligation, on ne reste pas quand on n’aime plus, on ne reste pas pour les enfants, on ne reste pas pour éviter les commérages ou le scandale, comme c’était le cas il y a 50 ans. Je ne donne pas mon avis personnel ici, il s’agit juste d’une constatation générale. ​ Parmi cette population de célibataires, il y a donc les jeunes qui ne se sont pas encore lancés dans l’aventure et ceux qui ont déjà été mariés ou en couple, à une ou plusieurs reprises. La dernière catégorie est celle des « célibataires endurci(es) », ceux qui sont restés seuls par choix ou qui n’ont tout simplement jamais été en couple par un concours de circonstances. Personnellement, j’en connais quelques-uns. L’homme ou la femme qui a décidé de ne jamais se marier, parce que ça lui fait peur, le mariage implique trop de compromis, de privations de libertés, de changement. Et ces changements ne l’intéressent pas. Il y en a d’autres qui attendent la personne parfaite, la perle rare, celle qu’ils ont imaginé depuis longtemps et qu’ils attendent encore, à 45 ans. Je me revois en train de discuter avec une de ces personnes : « Moi je suis hyper carriériste, je n’ai pas le temps de me prendre la tête avec un mec. Et puis j’ai des critères trop élevés. Mon mec doit être grand, canon, fort, indépendant mais amoureux, jaloux mais pas trop, macho mais féministe… » Je ne vous dirai pas si cette personne a trouvé son prince charmant pour la vie, mais c’est tout ce que je lui souhaite. En ce qui concerne les célibataires qui n’ont pas choisi leur situation, ce sont des personnes qui vivent seules soit parce qu’elles n’ont jamais été avec quelqu’un, soit parce qu’elles sont séparées, divorcées ou veuves. Plus les personnes avancent en âge, plus elles ont des difficultés à trouver un compagnon de vie. J’en ai le coeur déchiré quand je lis des messages de seniors, veufs ou divorcés, qui ne parlent que de cette solitude qui leur pèsent tant. C’est une situation qui touche particulièrement les femmes, car elles ont tendance à vivre plus longtemps que les hommes. Mais ces dernières ne se laissent pas facilement convaincre par les sites ou les agences de rencontres. Elles ont une nature assez farouche, c’est peut-être une question de génération. ​ Si vous vous reconnaissez dans un de ces cas de figure, n’hésitez pas à me laisser vos commentaires, vos impressions, ou tout simplement à me parler de votre propre vécu. Je vous lirai avec grand plaisir. ​ À bientôt dans un prochain article. Chanelle




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